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août 2021
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La Fabrique Philosophique vous propose mensuellement, en les organisant par rubriques, trois outils qui visent à faire pratiquer la philosophie par toutes sortes de publics, de bien des manières.
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Certains outils sont confectionnés directement dans nos ateliers, d'autres sont extraits de vos propres manufactures, d'autres encore proviennent de la vaste réserve constituée par l’asbl PhiloCité sur le blog Dans la Caverne.
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Nous choisissons ces outils pour leur actualité et leur pertinence. Nous espérons qu'ils soient pour vous une source d'inspiration.
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Roulez, jeûnesses !
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Après la grande fierté du "nouveau" Diotime, on continue sur notre lancée : pas de pause dans la lettre cet été. Et pour cause, notre énergie s'est vue renouvelée par une aventure du corps critique extraordinaire, que Sébastien Charbonnier a proposé de vivre à Gaëlle et Aurore : une semaine de jeûne à vélo dans la Loire, que vous pourrez découvrir sous la forme d'un documentaire au propos philosophique et anthropologique, dès mai 2022... si le financement participatif atteint ses objectifs.
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Que le lien entre pratique philosophique et pratique artistique soit fécond, c'est le pari des ateliers philo-art, qui se mettent en place depuis une petite dizaine d'années. Une rubrique pour diversifier les dispositifs en osant interroger et tenter la création, la représentation, l'interprétation.
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Des "courts" pour penser
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L'été n'est pas aussi lumineux qu'on l'attendait, mais il se prête bien, du coup, à la recherche de supports cinéma à visionner en présentiel, histoire de revenir aux pratiques qui nous ont manqué, aux cours "As It Used To Be" (on vous conseille vraiment celui-là).
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Les courts métrages, par leur brièveté incisive, sont une mine d'or. Sur le site de Jean-Denis Oste, Philons, vous trouverez ses conseils à propos d'une sélection de "courts" inspirants. Un article de "nousvousils", un e-mag consacré à l'éducation, en recense 150, gratuits et jugés propices à l'éducation en général, pour les plus mordus d'entre nous. Sur le site de La Fabrique Philosophique, nous vous en proposons quelques-uns, organisés par rapport aux thématiques du CPC ; n'hésitez pas à nous renseigner vos préférés en commentaires.
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Loin de nous laisser impressionner par les monstres sacrés de la littérature et les dictats des académies, nous faisons le pari qu'écrire est un plaisir avec lequel on gagne à renouer. Pouvoir penser sans être interrompu, s'exprimer en pouvant se relire, réfléchir en s'étonnant de ce qui surgit, se choisir un langage au gré de la plume... Cette rubrique rassemblera des exercices d'écriture à l'allure légère, mais jamais insignifiants.
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Correspondance philosophique à lire et à écrire
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Suite à une après-midi de travail avec Nathalie Frieden, PhiloCité proposait il y a quelques années un exercice d'écriture qui résonne agréablement avec les correspondances estivales, plaisir retrouvé des cartes postales et autres missives que l'on confie en croisant les doigts aux boîtes colorées des postes étrangères et dont on espère l'arrivée rapide chez nos proches, leurs destinataires. En s'inspirant d'une correspondance historique (ici, celle entre Spinoza et Hugo Boxel concernant l'existence des spectres) et en y repérant les stratégies de problématisation, on composera à son tour une correspondance philosophique.
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Parce que quand on parle de quelque chose, il faut en savoir dix fois plus que ce qu'on prévoit d'en dire : pour pouvoir répondre aux questions, pour nourrir à notre tour l'imaginaire de ceux à qui on parle, leur apporter des connaissances de façon informelle... Nous tendons l'oreille sur tout ce qui se fait autour de nous comme publications de toutes sortes pour vous donner du grain à moudre.
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Inondations, vagues de chaleur, mais où sommes-nous !?
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L'essai en forme de conte de B. Latour, paru en janvier dernier, nous touchera d'autant plus qu'est venu le temps de prendre nos vacances aux pieds du Grand Veymont en Ardèche, ou dans la Prague de la famille Samsa de Kafka, nous sentant enfin déconfinés.
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Or l'ouvrage nous permet de percevoir à quel point nous sommes en réalité irrémédiablement confiné·e·s dans la Zone Critique, notre bulle d'air conditionné, seul lieu où vivre. L'occasion de penser notre devenir-insecte, nos soucis d'engendrement, notre condition de terrestres... Le lire, ou écouter Latour (et Gaillardet) en parler : à chacun·e selon ses envies.
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