Consignes : Médecine du temps, médecine de l’espace

0. Répartition des rôles (5 minutes) :

Rapide tour de table de présentation.

Distribution des 3 ou 4 rôles 

Deux “premiers” rôles : 1 patient + 1 médecin. 

Deux rôles d’aides : 1 garant du déroulement (temps, étapes); Il peut aussi être co-médecin en parallèle. 1 observateur. 

S’il n’y a que trois personnes, c’est le rôle d’observateur qui tombe.

NB. Le timing proposé est indicatif (il est d’ailleurs souvent proposé comme une fourchette de temps).

1. Le patient raconte sa maladie présente ou passée (entre 5 et 10 minutes)

  • Attention : il s’agit de se centrer sur la maladie (les symptômes et les thérapeutiques peuvent bien sûr intervenir, mais secondairement).
  • NB. : N’hésitez pas à recourir aux métaphores qui vous viendront à l’esprit.

2. Établissement en commun du modèle étiologique du patient (5 à 10 minutes)

Vous déterminez à quel élément des quatre couples d’opposés le patient se réfère préférentiellement. Le patient complète sa narration en répondant aux quatre questions : Quoi? D’où? Comment? Pourquoi? 

N.B.: Vous n’êtes pas obligés de commencer par le premier schème. Ce qui prédomine dans le récit initial peut servir de porte d’entrée. Mais vous devrez passer par les quatre couples.

1er schème (quoi ?)OntologiqueLa maladie comme une altéritéRelationnelLa maladie comme une altération, un déséquilibre
2ème schème (d’où ?)ExogèneCauses extérieuresEndogèneCauses internes 
3ème schème (comment ?)AdditifLa maladie comme un truc en tropSoustractifLa maladie comme une absence, une carence
4ème schème (pourquoi ?)MaléfiqueLa maladie comme un pur malBénéfiqueLa maladie comme un bien (parfois partiel)

3. Le soignant pose son diagnostic et établit son modèle étiologique (10 minutes).

4. Confrontation des deux modèles étiologiques (10 à 15 minutes) :

  • On discute des différences, on clarifie les désaccords.
  • On opère des variations sur les catégories communes (“et s’il s’agissait plutôt de cela ?”).
  • Si le temps le permet : évaluez les possibilités thérapeutiques nouvelles, nées de cette confrontation.

5. Retours d’observation (5 à 10 minutes)

6. Retour en salle complète (discussion, réactions, etc).

Classé dans :
Voir aussi :
Commentaires :

4 réponses

  1. Bonjour,

    Merci et bravo.
    J’ai trouvé cette proposition très intéressante, même si je n’ai pas pu participer aux exercices en sous-groupes ni rejoindre ensuite la plénière, dommage.
    À présent, je ne parviens pas à rejoindre la Communication qui devait avoir lieu de 14h à 14h40, car elle est verrouillée. (Je sais que ce n’est pas l’endroit pour signaler mon problème mais je ne sais pas où le faire, n’ayant plus accès à la salle)

    Cordialement,
    et au plaisir de vous retrouver sur les prochains ateliers NPP.

    C. Guerrah

    1. Bonjour, pourriez-vous m’indiquer où et dans quel cadre vous pratiquez les NPP ? Désolée de ma méfiance, mais les modalités d’accès aux salles ont été modifiées afin d’éviter les dérangements vécus ce matin, et je m’en voudrais de venir en aide à quelqu’un·e qui souhaiterait déranger nos trois intervenantes actuelles.
      Aurore Compère.

  2. Bonjour,
    J’ai suivi l’exposé sur la « médecine du temps et médecine de l’espace ». Je l’ai trouvé très intéressant.
    Je cherche un lien pour le réécouter et pour le partager; existe-t-il ?
    Comme la personne qui s’est exprimé précédemment, après la première cession de l’après midi du jeudi, je n’ai pas réussi à me reconnecté. J’ai envoyé l’info à Edwige Chiroutier par mail.
    Sûr que la technique permet beaucoup de possibilités (comme de suivre tout cela des Pyrénées Orientales), mais mon faible niveau provoque des réticences et des limites.
    Belle suite à vous!
    Pascal

    1. Nous travaillons à la version qui sera partagée. Dès qu’elle sera prête, nous en mettrons le lien ici-même, vous en serez averti.

      Nous sommes désolé·e·s pour les conditions dans lesquelles l’ensemble du colloque des 19èmes Rencontres NPP s’est déroulé, et qui sont dues aux interruptions répétées des « trolls ». En effet, la technique a ses limites et ses dérives, qui lui sont propres, et chacun·e de nous, selon sa familiarité et ses compétences, les subit plus ou moins.

      Bonne continuation également, et merci d’avoir été des nôtres !

      L’équipe.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *